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Ca se saurait - Grandes questions et petites astuces Ca se saurait - Grandes questions et petites astuces
Grandes questions et petites astuces
28 avril 2017

Tampons : causes d’endométriose et infertilité ?

Il semblerait que les femmes se réveillent en ce début de siècle.

Dangers tampons

De plus en plus de scandales éclatent pour dénoncer la manière dont des indutriels s’enrichissent en menaçant leur santé. Parmi les derniers en date : le lien entre tampons, endométriose, fausses-couches et infertilité…

A cause de la cellulose qu’ils contiennent et des nombreux procédées chimiques auxquels ils sont soumis (blanchiment, traitement), les tampons contiennent des traces de dioxines et des perturbateurs endocriniens comme les phtalates. En plus de causer la mort/le handicap de femmes de plus en plus nombreuses chaque année (via le syndrôme du choc toxique), ces produits toxiques s’accumulent dans nos corps de manière irréversible et pourraient être à l’origine de nombreuses maladies qui deviennent aujourd’hui de véritables épidémies.

Je vous en avertissais ici-même il y a plus de trois ans dans Pourquoi préférer les tampons et serviettes bios ? et depuis je suis personnelement passé à la coupe menstruelle.

Les tampons contiennent des traces de dioxines et des perturbateurs endocriniens comme les phtalates qui s’accumulent dans nos corps de manière irréversible et pourraient être à l’origine de nombreuses maladies

France 5 via un documentaire admirable intitulé “Tampon, mon ennemi intime” (réalisé par la journalistes Audrey Gloaguen et Victoria Kopiloff) vient de re-mettre le sujet sous le feu des projecteurs.

L’endométriose, par exemple, est une bien étrange maladie. Au cours des règles, des cellules de la peau qui tapisse l’utérus (l’endomètre) migrent vers le haut plutôt que vers le bas du corps, s’implantent dans les ovaires, les intestins, la vessie ou les poumons et continuent à agir comme à l’intérieur de l’utérus. Au moment des règles, elles saignent, ce qui provoque lésions, nodules et cause d’atroces douleurs. 30 % des femmes qui en souffrent deviendront infertiles et toutes souffrent lors de leurs règles et lors des rapports sexuels, au point parfois de devoir s’abstenir. Les seules solutions actuellement proposées à ces patientes sont de continuer à prendre la pilule ou de procéder à une chirurgie. L’endométriose ne cesse d’augmenter et affecte aujourd’hui 10 % des Françaises et 180 millions de femmes dans le monde.

Exposer nos muqueuses les plus sensibles à des produits aussi toxiques plusieurs jours par mois pendant quarante ans n’est pas anodin. Cela pourrait en partie expliquer l’augmentation du nombre de fausses-couches et de difficultés à procréer

Danger tampon santé

 

On ne connaît toujours pas la/les causes de l’endométriose, mais la piste des tampons (avec celle de la pilule qui masque les symptômes et permet à la maladie d’évoluer silencieusement) est très sérieuse.  D’après une étude menée par Lizeth Roets, les femmes qui souffrent d’endométriose sont celles qui utilisent le plus les tampons.

En effet, exposer nos muqueuses les plus sensibles à des produits aussi toxiques plusieurs jours par mois pendant quarante ans n’est pas anodin. Tout cela pourrait aussi en partie expliquer l’augmentation du nombre de fausses-couches et de difficultés à procréer.

Comme d’habitude, je prônerai en la matière le principe de précaution. Face à des industriels qui manquent énormément de transparence, choisissez votre santé.

Comme d’habitude, je prônerai en la matière le principe de précaution. Face à des industriels qui manquent énormément de transparence, choisissez votre santé. Choisissez de limiter au maximum l’exposition aux perturbateurs endocriniens, phtalates et autres hormones/produits chimiques qui seuls (ou pire, mélangés) forment de vrais poisons pour nos corps. De plus, nous parlons-là des effets secondaires gaves. Mais qui sait tous les effets secondaires à retardement que cela peut nous causer ?

Pour plus de détails, je vous invite toutes à regarder ce reportage :

 


Pour aller plus loin… Ma sélection de livres :

                  


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Sabrina Debusquat

Journaliste santé à Alternative Santé et Plantes & Santé, membre de l'Association des Journalistes Scientifiques de la Presse d'Information.

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Comments (10)

  1. Les tampons j’en avais jamais utilisé justement de peur du fameux choc toxique. Mais dans mon cas la cause de l’endo n’est pas là, c’est plus probablement génétique. Ma grannd-mère avait des symptômes très semblables à l’endo, ma cousine galère tout comme moi. Cette saleté de maladie m’a rendu quasiment stérile, à tel point que faire une fiv signifie mettre en danger ma vie. Sans faire la pub, je dirais juste que je suis au cours du programme de la gpa, on attend un petit miracle pour le mois de mars prochain.

    Répondre
    Coraline - 26 septembre 2019
    1. Bonjour Coraline,

      Oui, enfin le lien n’est absolument pas formel entre tampons et endométriose mais les chercheurs, ne connaissant pas la/les causes précises de cette maladie questionnent les tampons.

      Quoi qu’il en soit, toutes mes bonnes ondes pour ton projet de bébé 🙂

      Répondre
      Sabrina Debusquat - 27 septembre 2019
  2. Coucou Sabrina pour te dire je viens de finir ton livre sur la pilule, juste pour te remercier et te féliciter car il est vraiment bien écrit, documenté et à permis de mettre un peu plus en lumière sa dangerosité, moi j’avais essayer de l’arrêter plusieurs fois(diane 35) à cause de chute de cheveux mais la sa fais plus de trois mois que je l’ai arrêter et côté cheveux je me dégarnie un peu plus, mais je me sens tellement bien dans ma tête et mon corps plus jamais je ne la reprendrais je préfère etre chauve mais en paix intérieurement c’est dommage je suis du sud sinon je serais venu à ta dédicace. Cordialement laura

    Répondre
    Pichon - 6 novembre 2017
    1. Coucou Laura,

      Heureuse que le livre t’ai plu, c’était effectivement une volonté qu’il soit grand public et agréable à lire 🙂
      Effectivement, les pilules comme Diane et les 4ème génération (contenant de la drospirénone) posent plus de problèmes à l’arrêt que d’autres il semblerait. Courage et n’hésite pas à te rendre sur des groupes de soutien Facebook comme Dearlobbies tu y trouveras de nombreux témoignages.

      Bises.

      Répondre
      Sabrina Debusquat - 6 novembre 2017
  3. Tristement édifiant !
    Merci Sabrina, tu m’as encore ouvert les yeux un nouvel aspect de l’hypocrisie ambiante et de la dramatique ignorance alimentée par la désinformation qui est en fait tout simplement de la non information légale.
    La perplexité des urgentistes et la requalification en MST pour arranger les statistiques témoignent de l’inquiétante mauvaise formation du corps médical.
    Le glissement symbolique du pictogramme des gouttes est simplement indécent.
    Quand on pense qu’un nombre incroyable d’entre nous sont porteurs du staphylocoque doré et que celui-ci n’attend que les conditions propices pour secréter sa toxine dévastatrice. Moi qui pensais que la bactérie ne pouvait venir que « de l’extérieur », par accident, cela renforce la nécessité de préserver un terrain intérieur sain.
    Comme d’habitude, tu fais œuvre d’utilité publique et j’espère que tu auras de l’écho, ainsi que tous les lanceurs d’alerte du documentaire, tant auprès des femmes que des médecins.
    Allez, je garde confiance, les esprits vont s’éclairer et en attendant en ce dimanche 7 mai je vais aller voter pour Michèle Rivasi.
    A bientôt

    Répondre
    Fabien - 7 mai 2017
    1. Oh ben disons que personnellement je suis très pro “principe de précaution” donc avec ça tu t’en sors toujours. Mais oui, globalement, il y a des gestes si habituels qu’on les oublie. Merci à toi de ton commentaire, prochaine révélation : la pilule (accrochez-vous).

      Répondre
      Sabrina Debusquat - 7 mai 2017
  4. Je me doutais que je trouverai un article sur ce reportage ici. =)

    Comme beaucoup, j’ai regardé très attentivement ce documentaire même si je n’utilise plus de tampon depuis longtemps. Et ça fait froid dans le dos. Je connaissais déjà l’histoire de cette jeune femme mannequin amputée d’une jambe mais les deux autres victimes m’ont aussi fait de la peine.

    Ce qui me révolte le plus, c’est le dédain des industriels face à la santé des femmes. Du fait qu’ils usent et abusent du tabou des règles. Je ne me rappelle plus comment c’est formulé dans le reportage mais en gros, les règles sont à l’opposé de la féminité. Une femme qui a ses règles est sale et doit le cacher à la Terre entière. Une femme doit rester fraîche et pimpante en toutes circonstances… De qui se moque-t-on sans déconner ?

    J’ai partagé le lien vers le reportage sur mon mur Facebook.

    Je rajoute ce lien vers Consoglobe qui m’avait aiguillé bien avant ce reportage : http://www.consoglobe.com/substances-que-cachent-protections-intimes-cg

    Deux passages m’avaient particulièrement interpellé, je cite :
    – “Un scandale ? On peut le dire, quand on sait que nombre de femmes rencontrent des difficultés à concevoir. Elles ne savent pas qu’elles s’empoisonneraient par le bas depuis leur plus jeune âge…”
    – “Lorsqu’un tampon s’allonge, il exerce une pression sur la région utérine, provoquant de petites coupures. On a trouvé des filaments de fibre de tampons dans les muqueuses vaginales et dans les trompes de Fallope qui conduisent à l’ovule. Certains chercheurs font même un lien avec le cancer du col de l’utérus. De même, certaines stérilités seraient attribuées à la présence de ces filaments dans les trompes de Fallope qui obstruent le passage des spermatozoïdes vers l’ovule.”

    Et je viens de remarquer celui-ci : http://www.consoglobe.com/tampax-affichera-sur-les-boites-la-composition-de-ses-tampons-cg

    Voilà, il faut répandre l’information autour de soi, c’est très important.

    Répondre
    Delphine - 3 mai 2017
    1. Merci Delphine 🙂

      Répondre
      Sabrina Debusquat - 3 mai 2017
  5. ma conclusion APRES AVOIR VISIONNe ce reportage édifiant : utiliser de PRÉFÉRENCE une coupe mensuelle et a défaut des tampons biologiques. mais attention, TAMPONS biologiques ou non il faut respecter des normes d’HYGIèNE TRèS strictes et ne pas garder un tampon trop longtemps (MAXIMUM 8 HEURES). cela fait plusieurs années que pour ma part la coupe mensuelle a remplacé les tampons et je veillerai plus JAMAIS que ma fille qui comme beaucoup d’ADOLESCENTES DU 21eme siècle a été menstruée tôt n’UTILISE QUE DES PRODUITS BIOLOGIQUES.

    Répondre
    LOLOTTE - 29 avril 2017
    1. Exactement !

      Répondre
      Sabrina Debusquat - 29 avril 2017

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Sabrina Debusquat

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